Sunday, November 27, 2005

Fear and Loathing IN Las Vegas

"Celui qui se fait bête se débarasse de la douleur d'être homme" Dr Johnson.Section Première : Où sont les indiens ?Ne vous arrive t-il jamais de ressentir un léger flottement, un voile devant les yeux, un étourdissement de l'esprit qui nous fait partir, vriller, planer vers un endroit plus simple.J'avais reçu un appel de ce déjanté, un ami du lycée devenu complémentement fanatique des sciences qui prenait son pied à résoudre des équations dont personne n'en avait quelque chose à foutre. Toujours est-il que je me déplace pour la bonne cause, en l'occurrence aller soulager les réserves nationales de bière du pays, afin d'éviter que notre sale gouvernement, ne sachant que faire de notre houblon le refourgue à des traficants portoriacains pour à peine le prix d'une capote japonnaise, qui le distriburont par la suite à ces autres enfoirés. Putain merde, y croit pas qui vont me prendre ma pinte, sans que je leur botte le cul ! J'arrive chez l'autre enfoiré, je mettais préparer à cette sortie nocturne, quelques bières fraichement ingurgitées pour bien sentir le gaz me remontait le long de la gorge, quelques clopes pour vérifier que je respire toujours et que je ne suis pas en bad, un paquet de mouchoir en papier pour essuyer la bave ou autre morve dégoulinant, et quelques bons CD pour la route. Je compte sur mon ami pour me fournir drogues, alcool et éventuellement divertissements à tendance plus osés pour tomber le plus bas que l'homme puisse tomber en une soirée. T-shirt bien mis, pantalon réhaussé, casquette vissé, me voilà prêt à rentrer dans l'antre que nous allons créer. Putain merde, tellement pressé de fuir, que comme un con je me pointe avant les huit heure chez l'autre ahuri. Que faire, je ne vais pas rester là à attendre que tout le monde arrive, que l'ambiance se crée pour délirer et passer pour le con qui n'a rien d'autre à fouttre que d'arriver à HUIT heure. Le temps d'attente serait trop long, j'embarque mon pote et nous voilà partis. Vitres baissés, nous roulons vers le centre à la recherche d'un endroit "IN" de notre cité. AHHHH !!! Ils sont tous de sortie, des gens partout qui rigolent et s'amusent, mais ne voient-ils donc pas ce qui ce passe ici. Ils sont là à consommer comme des porcs se régalant de foie gras ou autre caviar. Putain, baissez vous et ouvrez les yeux. De toute façon, je me dis qu'il est trop tard pour ces pauvres et qu'ils s'en rendront compte quand tout sera trop tard. Pris de panique face à cette communauté, on se retrouve à l'endroit habituel. - "Blonde ?" me demande mon ami. - "Bien sur, enfoiré". 5 ans que je connais ce mec et il me pose toujours la question. Bref, nous voilà partis pour le grand vol, les pintes d'enchainent - enfin pas trop, je m'arrête à deux, avec ce que j'ai déja bu avant et le fait que je dois reprendre le volant pour nous amener à notre destination finale m'oblige à arrêter toute consommation superficielle de boissons raffraîchissantes avec alcool - et les discussions sont lancées.- "Tu vois, je pense pas que ce soit la bonne- De quoi tu me parles ? demandai-je, ce con avait littéralement changé de sujet.- Je sais pas, je le sens pas, y a un truc en moins ou en trop. Ouais, non, j'en sais rien. On se casse ?- Ouais". Je venais de comprendre qu'il me parlait de sa chère et tendre, mais que vu mon état, j'allais me mettre à parler de ma vie si simple qui me paraît tellement compliqué où tout doit être fait.

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