On a beau dire .....
Il paraît qu'avec le temps on change, on évolue, "on murit" comme tout le monde aime se le dire. Est ce vraiment nécessaire ??? Est ce un bien pour nous, pour moi, pour les gens qui nous entourent ? Je ne le sais, personne ne le sait à part les prétentieux sachant tout sur tout. Est ce bien de changer pour prendre conscience et s'améliorer ??? Ou rester celui que l'on est avec son histoire ses plaies et ses blessures qui ne se refermeront jamais complétement ??? Que de questions sur son existence, ses choix, son passé, son présent et son avenir. Doit-on ne voir que l'avenir en oubliant ce que l'on est sans vivre le présent ? Profiter du présent sans tenir compte de l'avenir et se soucier du passé ? Où bien vivre dans ses événements tant chéries, qui nous rapellent sans cesse qu'ils sont finis et que jamais nous ne pourrons en vivre d'aussi entenses ???
Une seule réponse : Je m'en fous, je vis ...
Ps: J'en ai rien à foutre !
Une seule réponse : Je m'en fous, je vis ...
Ps: J'en ai rien à foutre !
posted by Hunter A Parano at 5:35 PM
7 Comments:
on ne change pas, on reste ce qu'on est, cela fini toujours par ressortir quoique l'on fasse. Ce n'est pas son moi qui change, c'est le contexte où il evolue. Et selon ce contexte on est plus ou moins heureux et donc confiant.
Rien n'est jamais aquis, il faut donc profiter de l'instant qui arrive, et penser un peu à l'avenir car on le construit aussi à l'avance.
Le passé, c'est une lourde question, ça fait parti de ce que l'on est, et en meme temps il peut empecher d'avancer.
Il faut en garder ce qui nous a fait en bon ou en mauvais. Les cicatrices et les plaies aussi font la richesse d'une personne.
Il ne faut surtout pas y rester bloqué mais le prendre comme un bagage.
on est toujours la meme personne mais qui obtient petit à petit la sagesse, une certaine comprehention d'elle meme et du monde qui l'entoure.
enfin dans le meilleur des cas
ta question sur l'expérience...... c'est NON, l'expérience n'instruit pas. On n'est pas sur un banc d'école, à apprendre ce qu'on se fait imposer, ou à chercher à retenir uniquement ce qui nous plaît (tu me diras, ya des gens comme ça aussi.....)
L'expérience, ça démultiplie ou ça inhibe ta capacité à t'adapter aux futurs moments présents.
J'insiste sur Futurs Moments Présents, le passé et le futur sont des concepts, pas des réalités. Je rejoins Zéro la-dessus. Le passé n'est que souvenirs, déformés, et qui n'impliquent dans leur tête que ceux qui y étaient, et ça permait à des tas de gens de rattraper le peu d'intérêt pour leur vie présente en t'expliquant comment leurs 'bagages' (dixit Zéro) sont imposants et couverts d'autocollants gnalés ici et là.
Quant au futur....
Shopenhauer comparait le temps à un couteau sur une meule. Tu es le bout de la lame qui frotte et étincelle au point de contact. on se fout du reste, une meule est une meule. D'autres comparent le temps à un récif en mer, tu es ce récif, l'instant présent, et les vagues du temps viennent si briser.
Bonne continuation,
V
je suis pas d'accord sur le coté pejoratif que tu donnes au mot bagage, dans bagage il y a du bon et du mauvais et tu ne deballes pas forcement tout. Pour moi ce bagage est personnel et parfois tu le fais partager à d'autre.
Il ne faut pas rejeter son passé comme y rester.
mais son passé reste une richesse.
le concept blanc et noir j'y crois pas trop...
reponse à Zero sur son dernier commentaire. Je suis d'accord pour dire que le bagage est personnel. Mais autour de toi, combien de gens passent leurs temps à le déballer ? C'est un des trucs qui me mine le plus dans la vie, les gens qui te font visiter leurs valises, sans se demander si il cherche a t'apporter quelquechose, ou si il cherche EN FAIT a se mettre en relief. C'est involontairement humain, je ne leur en veut pas: on vit tellement au travers de l'appreciation des autres.
Le passé est une richesse: pour soi même. Elle est inexploitable par les autres. Je suis categorique et fondamentalement convaincu que tu ne peux pas faire partager un vecu a quelqu'un d'autre: il ne peut pas revivre ton passé, il ne peut que l'imaginer au travers de tes mots.
Ce qui emeut les gens, c'est pas tellement le contenu de ton 'experience', c'est surtout que telle ou telle 'experience' t'a emut toi.
Par exemple,je me disais que si tu prenais une 'experience' passée et que tu la racontais au futur a quelqu'un, du style 'demain mon chien va se faire ecraser et j'aurai mega les boules', je me demande comment il integrerait l'information. Sur le contenu, il s'en fout, sauf s'il connait un peu ton chien: et il aura un probleme d'interference entre tes sentiments pour ton chien et ses sentiments pour ton chien (il ne peut pas etre objectif des le depart sur l'essence meme de l'information). S'il ne connait pas ton chien, et s'il n'a pas de chien, il va chercher a identifier une situation similaire dans son vecu, et chercher les sentiments que lui aurait vis-a-vis d'un animal qu'il connait, et ça peut etre le canari de sa tante. Et s'il n'en connait pas, tu vas voir comment il va relancer ton commentaire, en attaquant avec une reference hors piste par association d'idée, du style 'ça me rappelle un pote qui avait perdu ses papiers', ou 'ça me rappelle un film....' donc que des experiences par procuration.
Ensuite, il ne peut pas etre emut par ton emotion, car ce n'est pas encore arrivé. Il ne peut pas s'identifier, il ne peut pas te plaindre ni avoir pitié. Il est pommé.
...et c'est la que tu te rends compte que tu ne peux pas faire partager une 'experience'...
On a beau dire...
partager reste egoiste, c'est humain de vouloir exprimer des choses sur soi, on se regarde le nombril et on veut que les autres le regardent aussi.
On comprendra jamais le vecu d'une personne c'est impossible et tu le fais justement bien remarquer.
Par contre on peut piece par piece essayer d'apercevoir une personne, ces qualités et ses defauts et ses faiblesses.
S'interesser au vecu d'une personne c'est aussi vouloir aller au dela des apparences. C'est pas forcement beau, mais quand tu aimes ou apprecie une personne tu dois passer par là.
Mais c'est la où je diviserai en deux la notion de partager:
1 celui qui se la joue avec ses experiences, car justement il n'a rien d'autre à raconter et donc là il se crée un personnage, ou il est mis en valeur pour qu'on l'applaudisse ou alors mis en pitié pour qu'on le plaigne.
2 celui qui parle avec plus ou moins de sincerité de son passé, du bien comme du mauvais. cela s'appelle se confier et c'est rare.
car il faut que celui qui est en face écoute et un minimum de confiance.
Et ça c rare car justement on est tellement centré sur son nombril qu'on ne souhaite pas ecouter vraiment les autres, mais justement parler de soi.
Personnellement j'aime entendre le passé et les histoires des autres, je trouve ça enrichissant meme si je peux pas tout comprendre.
Je suis pas une sainte non plus, j'en reviens finalement toujours à moi, en comparant avec mon experience, et si je peux le dire j'hesite pas.
En meme temps c'est une forme de partage, qui peut faire avancer.
Je dis ecoutons-nous un peu plus, ça peut pas faire de mal de communiquer...
essayons juste d'etre un peu sincere.
Toujours est-il qu'on est condamné à changer ? Le fait même de ne pas vouloir changer est un changement. Tout change parce que rien ne change.
on change sans changer, la base reste la meme
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