Sunday, November 27, 2005

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Y en a marre de tous ces bouffons !!! Aller on recommence tout, on retourne à une bonne veille anarchie

A toi la suite ?

Peut être, était ce à cause de sa senbilité ou de sa naïveté, mais il n'osait pas aller à la rencontre des autres. Au fond de lui, à chaque fois qu'il s'approchait d'eux, il prenait peur et une boule naissait au creux de son être. Une boule, qui le fatiguait et le rendait incapable de prononcer un mot à l'approche d'une personne. Mais en regardant, à travers la vitre dus bus qui le ramenait, il voyait tous ces gens, tous ensemble, à rire, se toucher, parler, marchant le long du trottoir. Parfois en groupe, parfois en couple, parfois deux groupes qui n'en font plus qu'un, parfois l'un courant pour rattraper l'autre. Il se prenait durant son trajet à réver, à se demander ce qu'il ressentirait si quelqu'un criait son nom dans la rue et courait le rejoindre. Oui c'était décidé, maintenant il rentrerait à pied. Et tant pis, après tout si jamais il venait à rentrer toujours seul, ce ne serait pas grave, car maintenant il était prêt à dire bonjour. Il réalisa que pour la première il s'écoutait, c'était donc celà cette boule au fond de lui-même.

Un sac Eastpack

On enquille les bières et c'est toujours la même chose : arriver à deux litres au bout de 2 heures, on commence à avoir du mal à s'en taper une autre. La faute a ces pourris d'américains qui pour 6€20, nous font toutes ces choses délicieuses et indigestes remplissant l'estomac. Ca m'énerve, comment peux t'on réussir à mettre toutes les chances de son côté et réussir à établir un nouveau record personnel sans avoir à subir ce surmenage ventrilesque. L'estomac bien rempli, nous voilà devant une marée humaine hadullant des créteux gribouillés de chauve-souris sur scène. Je tombe. Putain qui a fait ça ? J'ai rien vu venir, serais je partis dans un délire halucinatoire me faisant perdre toute notion d'équilibre. Rien à foutre, on se relève et on se reballance dans cette masse humaine. On se fait balloter, on se prend des bons coups dans les côtes, mais putain qu'est ce que c'est bon !!!

Oui j'en reprend une !

La Furie Du FESTival

Le style gonzo consiste à écrire "une forme de journalisme hallucinée. Dégaine stupéfiante, écriture implosive et mode de vie déjanté confondus dans l'outrance."Section seconde. Partie 0"-Bon alors, un pack d'affligen, un pack de Bud. On prend quoi d'autre ?- Tu aimes la Leffe ?- Ouais, elle passe niquelle !- Banco, pour un pack de Triple Leffe !- Oh, on se prend un pack de Fosters, j'aime les kangourous.- Mouais, bof, elle a pas de gout.- Bah autant q'une heineken. On prends le pack de Fosters, en plus 2 gratuites. Regarde celle là, la bière du démon 12°, on teste !- Oki".Nous étions ainsi armés pour aller passer une après midi mémorable. Après avoir placer nos succulents breuvages dans des glacières, nous étions prêts à tout pour nous rendre à la furie. Direction: Le Furia Sound Festival. Une journée Sex, Drogue, Alcool (comme vous l'auriez surement compris) et Rock N Roll. Nous avons tout de suite rejeter la partie sexe. Point de femme ne devez venir gacher cette magnifique journée en perspective. Après avoir roulé, roulé et encore roulé, nous y voilà. La tension était à son comble dans le véhicule, musique à fond, fenêtres ouvertes, les bières émettant un bruit de verre choqué, notre exhaltation ne pouvait être plus forte que lorque la voiture fut garée. Ca va être bon !!!Pour ne pas s'encombrer comme des cons de glacières, les bières furent placer dans un immense sac poubelle. Une multide de personnes groullait telle une fourmière se rendant dans la loge de sa reine pour aller regarder cette dernière en pleine ébat amoureux. Bref tout le monde était là, de la petite pucelle fan du dernier groupe de merde passant à la télé au vieux de 60 ans, qui en a vu défiler devant ses yeux. Que dire de ces papis du rock: Putain respect aux anciens ces mecs ont vu les clash, les ramones, les sex pistols ou encore de grands mythes de notre société décadente."Putain, les enfoirés" tels furent mes mots en m'apercevant, qu'aucun alcool ne pouvait rentrer sur le site. Je porte mon sac poubelle comme une hotte pleine de cadeaux qui réjouirraient deux éternels assoifés. "Bon il est 14H, le premier groupe qu'on aime doit être dans deux heures. C'est parti, hors de questions de laisser tout ça là". C'est parti, pour reprendre son expression. D'abord le pack de Fosters, des petites bouteilles qui n'arrivent pas à haltérer notre soif, et nous font l'effet d'un sirop grenadine. La Leffe n'en sort que meilleur, gout prononcé en bouche, et forte teneur en alcool. "-Quoi merde, il reste plus que 4 Buds et les bières du démon. Il est passé où le pack d'Affligen ?- Ici", me montrant l'emballage en carton complétement déchiré de toute part.Les Buds furent notre cerise sur le gateau, elles furent nos bières digestives. Nous délivrant de l'horreur de cette chaleur étourdissante, ne rendant les effets de l'alcool que meilleur !"Y a moyen de vous acheter une bière ?". Oh quelle est cette voix, c'est toi, Dieu

Fear and Loathing IN Las Vegas

"Celui qui se fait bête se débarasse de la douleur d'être homme" Dr Johnson.Section Première : Où sont les indiens ?Ne vous arrive t-il jamais de ressentir un léger flottement, un voile devant les yeux, un étourdissement de l'esprit qui nous fait partir, vriller, planer vers un endroit plus simple.J'avais reçu un appel de ce déjanté, un ami du lycée devenu complémentement fanatique des sciences qui prenait son pied à résoudre des équations dont personne n'en avait quelque chose à foutre. Toujours est-il que je me déplace pour la bonne cause, en l'occurrence aller soulager les réserves nationales de bière du pays, afin d'éviter que notre sale gouvernement, ne sachant que faire de notre houblon le refourgue à des traficants portoriacains pour à peine le prix d'une capote japonnaise, qui le distriburont par la suite à ces autres enfoirés. Putain merde, y croit pas qui vont me prendre ma pinte, sans que je leur botte le cul ! J'arrive chez l'autre enfoiré, je mettais préparer à cette sortie nocturne, quelques bières fraichement ingurgitées pour bien sentir le gaz me remontait le long de la gorge, quelques clopes pour vérifier que je respire toujours et que je ne suis pas en bad, un paquet de mouchoir en papier pour essuyer la bave ou autre morve dégoulinant, et quelques bons CD pour la route. Je compte sur mon ami pour me fournir drogues, alcool et éventuellement divertissements à tendance plus osés pour tomber le plus bas que l'homme puisse tomber en une soirée. T-shirt bien mis, pantalon réhaussé, casquette vissé, me voilà prêt à rentrer dans l'antre que nous allons créer. Putain merde, tellement pressé de fuir, que comme un con je me pointe avant les huit heure chez l'autre ahuri. Que faire, je ne vais pas rester là à attendre que tout le monde arrive, que l'ambiance se crée pour délirer et passer pour le con qui n'a rien d'autre à fouttre que d'arriver à HUIT heure. Le temps d'attente serait trop long, j'embarque mon pote et nous voilà partis. Vitres baissés, nous roulons vers le centre à la recherche d'un endroit "IN" de notre cité. AHHHH !!! Ils sont tous de sortie, des gens partout qui rigolent et s'amusent, mais ne voient-ils donc pas ce qui ce passe ici. Ils sont là à consommer comme des porcs se régalant de foie gras ou autre caviar. Putain, baissez vous et ouvrez les yeux. De toute façon, je me dis qu'il est trop tard pour ces pauvres et qu'ils s'en rendront compte quand tout sera trop tard. Pris de panique face à cette communauté, on se retrouve à l'endroit habituel. - "Blonde ?" me demande mon ami. - "Bien sur, enfoiré". 5 ans que je connais ce mec et il me pose toujours la question. Bref, nous voilà partis pour le grand vol, les pintes d'enchainent - enfin pas trop, je m'arrête à deux, avec ce que j'ai déja bu avant et le fait que je dois reprendre le volant pour nous amener à notre destination finale m'oblige à arrêter toute consommation superficielle de boissons raffraîchissantes avec alcool - et les discussions sont lancées.- "Tu vois, je pense pas que ce soit la bonne- De quoi tu me parles ? demandai-je, ce con avait littéralement changé de sujet.- Je sais pas, je le sens pas, y a un truc en moins ou en trop. Ouais, non, j'en sais rien. On se casse ?- Ouais". Je venais de comprendre qu'il me parlait de sa chère et tendre, mais que vu mon état, j'allais me mettre à parler de ma vie si simple qui me paraît tellement compliqué où tout doit être fait.

Pourquoi ???

Nous n'avons jamais dit qu'être différent serait une chose facile !!!

Welcome to the real world ! It sucks ! You're gonna love it !!!

Des fois, on se demande pourquoi, et sans forcement avoir la réponse, on le fait. Alors je le fais !

!#!:;:**""§!

On recommence tout !!! On a raté le version 1.0 de notre monde, mettons en place la version 1.1 avec annhilation de toutes émotions et sentiments humains.